Formations / Diplômes
J’ai réalisé mes études à l’UGA (Université Grenoble Alpes), d’abord une licence de mécanique puis un master de simulation et instrumentation numérique. J’ai réalisé la dernière année de mon master en alternance dans un bureau de caclul grenoblois. J’ai rejoint Pharea en 2021.
Centres d’intérêts
J’aime l’automobile et la moto, en particulier les transalpines. J’ai fait du BMX race dans ma jeunesse et j’ai arrêté pour me consacrer pleinement à mes études. Aujourd’hui, je vais pouvoir pratiquer de nouveau ce sport pour mon plus grand plaisir. Et si aujourd’hui je suis devenu ingénieur calcul, c’est grâce à ma passion pour la mécanique !
Comment décris-tu ton rôle dans l’entreprise ?
Travailler chez Pharea me permet d’intégrer en AT de grandes entreprises et de découvrir différents secteurs d’activité. J’apporte mon énergie et mes connaissances et j’en ressors grandi avec une expérience reconnue dans le monde de la mécanique.
A quoi ressemble une journée type au travail et sur quels projets travailles-tu actuellement ?
Si je peux décrire une journée type dans un projet avec un modèle de calcul réalisé sous Ansys et avec des itérations de calculs, je dirais que j’ai en charge de :
- Vérifier que les calculs lancés la veille ont bien été réalisés
- Analyser les résultats en contrainte et en déplacement
- Extraire les efforts pour vérifier analytiquement la tenue de la boulonnerie, des goupilles, des axes et des soudures
- Echanger avec le concepteur sur mes résultats pour optimiser les composants. Je peux ainsi apporter les modifications nécessaires au modèle et lancer les calculs en fin de journée pour pouvoir être efficace dès le lendemain matin
D’un point de vue extérieur, on peut avoir l’impression que c’est le logiciel qui fait tout, mais non ! C’est bien l’ingénieur calcul qui indique au logiciel comment faire.
Actuellement, je suis en AT chez Graphitech Nuclear (situé proche de la Part-Dieu à Lyon), une filiale d’EDF, pour le démantèlement de réacteur graphite.
Contrairement à d’autres projets où nous réalisons une étude statique « classique » qui permet de valider la tenue de la machine en utilisation normale, le secteur du nucléaire, implique-lui, la réalisation d’une étude supplémentaire, une étude sismique.
Chaque mission, chaque modèle de calcul sont différents, avec tout de même certain point commun. Par exemple, ma mission précédente était dans le secteur de l’offshore, ce qui implique une vérification à la fatigue due aux vagues. Mais quel que soit le secteur, il y a en général des boulons à vérifier, des goupilles, des axes, des soudures. Ce qui change, surtout, c’est le type de sollicitation, le type de machine ou le composant étudié.
Racontes-nous une anecdote liée à l’entreprise ou à ton parcours
J’ai pu travailler à Grenoble et à Lyon. Et à chaque nouvelle mission, je rencontre toujours des personnes qui ont côtoyé d’anciens collaborateurs, d’anciens formateurs. C’est assez amusant comme le monde du calcul mécanique est petit.
Juliane RIZZO – Ingénieur calcul chez Pharea